Ces start-up qui profitent du RGPD1 min read
Face aux assauts des GAFA, l’Europe a dégainé le RGPD (Règlement général sur la protection des données). Ce règlement contraignant en matière de protection des données personnelles est une aubaine pour bon nombre d’entreprises qui ont fait le choix de garantir et préserver la vie privée des individus.
Le groupe français le plus avancé dans ce domaine, de par l’envergure de son projet et son influence, n’est autre que Qwant (10 M€ de CA). Le moteur de recherche lancé par Eric Léandri en 2011, sorte d’anti Google n’exploite pas les données personnelles des internautes.

Dans le même état d’esprit, la start-up Whaller, fondée par Thomas Fauré, propose une plateforme de création de réseaux sociaux respectueux de la vie privée. Créée en 2012, une autre start-up applique les mêmes principes mais sur le cloud cette fois-ci : Cozy Cloud. Fort de ses 18 000 utilisateurs, l’entreprise, qui a signé des partenariats avec la Maif, EDF ou La Poste, propose de stocker tous types de données dans un cloud privé et sécurisé – l’exact inverse de Dropbox, Amazon ou Google.
Enfin, une jeune pousse comme Onecub, créée en 2012 et basée à Station F, permet aux internautes de transférer leurs données personnelles à l’aide d’un bouton sur n’importe quel site.
Woleet, Novathings, KeeX…
Outre ces exemples, une cohorte de start-up françaises spécialisées ont vu le jour ces dernières années dans différents domaines : blockchain (Edgewhere, Woleet, Utocat, Chrystalchain), cloud (Novathings, Lima), gestion des données (Aevatar, Pryv.io, Chekk), communications (Twinlife, Lockemail, Mailinblack, Levpn, Obvee.io), authentification (Inwebo, Idemia, Eldim, Uniris, Gravity, Zenypass, KeeX).