Dossier : quand les CEO de start-up parlent de leur salaire1 min read
Derrière les réussites emblématiques de l’écosystème start-up français, des centaines d’entrepreneurs se débattent pour maintenir leur entreprise à flot. Loin des fortunes expresses de certains magnats de la tech, la vie d’un startuper ressemble parfois à un long chemin de croix, où le salaire est une variable d’ajustement et les sacrifices légion…
Fonder une start-up s’apparente souvent à un sacerdoce. Entre les journées à rallonge et des vacances réduites à la portion congrue, les entrepreneurs trouvent l’énergie pour continuer dans leur passion et l’envie de mener à bien leur projet – bien souvent, le projet d’une vie. Mais cela n’est pas toujours suffisant pour faire bouillir la marmite. Et ils sont nombreux à renoncer à leur rémunération durant les premiers mois (ou années) de l’entreprise, afin d’attendre qu’elle génère des revenus suffisants.
Quelle que soit sa forme, la question de la rémunération est donc cruciale pour l’entrepreneur qui vient de lancer sa start-up. Se payer en salaire ou en dividendes ? Un choix qui peut parfois se révéler cornélien.
Quatre entrepreneurs, dont les start-up présentent des profils différents, et un juriste spécialisé dans ces questions, ont accepté de témoigner.
Sommaire du dossier :
- « Pendant trois ans, j’ai préféré embaucher plutôt que de me verser un salaire » — Julien Carlier, Social Dynamite
- « Les rémunérations sont décidées par les salariés » — Rémi Gaubert, Web Atrio
- « Notre premier salaire ? 1000 euros au bout de deux ans » — Romain Durand et Lucas Tournel, Le Permis Libre
- « Je me paye 2000 euros par mois » — Nicolas Sartorius, AbracadaRoom
- « L’entrepreneur est un joueur de poker » — Romain Gerardin-Fresse, juriste